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Benjamin Moussay - Président


Pianiste et compositeur, titulaire du CA de Jazz, j’enseigne le piano Jazz, la synthèse sonore et la MAO aux Conservatoires des 13e et 18e arrondissement de Paris. Je participe également au cycle spécialisé du CRR de Paris (piano Jazz, préparation de master classes).

J’ai enseigné le Jazz auparavant pendant une dizaine d’années au CRR de Strasbourg, et animé pendant 6 ans les Jazz Sessions de Marciac.

« ADEJ » – Association Des Enseignants du Jazz

Enseigner dans les Conservatoires d’arrondissements parisiens, mais également par ce biais dans le cycle spécialisé du CRR de Paris est une expérience riche et intéressante mais qui peut parfois se révéler complexe par le cadre même dans laquelle elle s’exerce. Pour avoir travaillé au département de Jazz du CRR de Strasbourg, mais aussi dans d’autres conservatoires, j’ai pu voir comment il n’est pas toujours des plus aisés de trouver un terrain d’entente pédagogique. Jazz et Musiques Improvisées, répertoire et création, on retrouve finalement dans l’enseignement les mêmes débats et questions stylistiques que sur la scène musicale elle même.
A Paris, où j’ai la chance de travailler depuis une dizaine d’année, j’ai pu assister à un développement important des classes de Jazz, ainsi qu’à la naissance du cycle spécialisé. Il me semble que les orientations pédagogiques sont assez homogènes, même si le panel de professeurs et les cours qu’ils proposent est très varié selon les établissements. Cette sorte de “Meta-Classe” de Jazz composée des différentes classes de chaque Conservatoire fonctionnant en réseau propose une des offres les plus riches de France.

Les difficultés viennent plus de la structure de ce réseau elle-même:
Qui fait quoi? Où? Quand? A qui et en quel nom nous adresser en tant que professeurs selon nos questions? A la Ville? A nos Directeurs? Aux différents coordinateurs de départements? Comment rester cohérents en termes de cursus tout en préservant le spécificités de chaque conservatoire? Comment pallier aux manques récurrents de locaux, de matériel? Mais aussi, et surtout: comment et où échanger sur le fond, sur la pédagogie, les méthodes, les expériences de chacun, afin d’évoluer, et d’affiner nos techniques pédagogiques?

C’est sans doute ces multiples questions, qui, en se précisant dans nos esprits en cette période mouvementée pour le Jazz en France, sont à l’origine de la création de l’ADEJ.
Le paysage musical est en train d’évoluer, sur le plan de la diffusion, de l’industrie du disque, et de la formation, et alors que les diffuseurs, producteurs, et artistes ont formé des collectifs ou autres structures, il nous semblait évident que les enseignants en fassent de même, afin d’avoir plus de poids, et de force dans les débats. Jean-Charles Richard en a cristallisé l’idée et nous avons suivi: l’ADEJ est née.

On peut la rêver comme un centre de ressources sur la pédagogie du Jazz à Paris, en France et ailleurs, un lieu d’information, d’échange, de documentation, un outil de coordination des classes de Jazz parisiennes. On peut imaginer des journées de rencontres et de discussion, des master-class, des concerts, un site internet, un blog. L’ADEJ va commencer avec les moyens du bord, et l’énergie des musiciens pédagogues qui l’ont crée, mais j’espère que de nombreux membres vont nous rejoindre et qu’elle fera rapidement partie des acteurs

incontournables du milieu du Jazz.

Benjamin Moussay (Janvier 2013)

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